Pélerinage à Nara
A 45 minutes en train de Kyoto, il y a Nara, la belle. C'est la 3ème fois que je viens à Nara, car je ne peux pas imaginer un voyage au Japon sans aller à Nara.
En sortant de la gare, on débouche tout de suite sur une rue sympathique, de jolis commerces, des petits restaurants, de belles enseignes. Et au bout de cette longue rue, on voit déjà de la verdure, car Nara est une ville verte. D'ailleurs, quand on regarde un plan de cette ville, c'est le vert qui domine.
Au bout de cette rue, donc, commence l'immense parc forestier où les biches et les cerfs évoluent avec grâce, car Nara, c'est la capitale de la biche en liberté. Ça surprend au début, puis on s'habitue vite à voir ces drôles de bêtes un peu partout.
Et dans ce parc, on sent tout de suite qu'il y a eu ici un passé immensément riche : des temples, des pagodes, des statuaires religieux, cette Nara a tout pour elle.
J'ai décidé cette fois de ne rien visiter. Je veux juste musarder au hasard des rues et lire dans un jardin. Je me perds avec délice dans les ruelles : de vieilles maisons en bois, des petits cimetières, un ravissant jardin de mousse, avec son petit étang et sa maison de thé (Yoshikien garden). Trois dames sont en admiration devant une petite grenouille, tapie dans le vert de l'étang et me font partager leur émerveillement.
La campagne est toute proche, je me retrouve dans la forêt, croise un cerf. Il n'y a plus personne, puis soudain, un temple (voué à l'amour, si j'en crois les cœurs roses en offrande). Puis à nouveau la civilisation, avec des hordes de lycéens.
Le soir, il se met à pleuvoir. J'en profite pour faire du shopping dans les grandes rues-galeries. Un grand magasin Daiso, comme je les aime, avec un rayon papeterie renversant. Les japonais ont le sens de la papeterie !
J'allais oublier... à midi, déjeuner dans un restau de tempuras. on s’assoit à un comptoir, une vitre nous sépare de la cuisine où l'on voit les cuistots oeuvrer. J'ai donc assisté en direct à la naissance de mon tempura au poulet avant de le déguster.
