De Kyoto à Kanazawa
Dernière matinée à Kyoto, le temps d'aller essayer mon nouvel appareil photo (oui, oui, j'ai craqué hier à Yodobashi, le magasin géant d'électronique à 2 pas de la gare). Belle lumière et douceur ce matin, je vais donc dès l'aube dans les jardins du Palais Impérial, à environ 3 min à pied de mon palace.
Des cyclistes, un convoi de femmes élégantes en kimono, des troupeaux d'enfants avec un chapeau jaune. L'heure idéale, en quelque sorte.
Ce que j'aime dans ce pays, c'est la facilité. Une envie subite de partir plus tôt que prévu à Kanazawa, je saute dans le bus, arrive à la gare exactement 3 minutes avant le départ du train précédent au mien, et bien ici c'est possible : deux compartiments en tête de train sont des "non-reserved seats". (Bien sur, il faut avoir le sacro-saint Japan Rail Pass), une aubaine pour moi, qui aime improviser parfois. C'est ce qui s'appelle prendre un train au vol, j'adore ça !
Dans ce train là, pas d'anglais, tout est en VO non sous-titrée.
2 heures plus tard, en longeant des rizières, un peu de mer, un peu de montagne, de grandes maisons aux toits bleus et un Bouddha géant à Kagaonsen, voilà Kanazawa.
Ça commence fort bien avec un repas succulent de sobas dans un restau de la gare (la serveuse, adorable, me prend même en photo devant mon plat), une très belle gare, là encore, un bus pratique pour l'hôtel, un hôtel facile à trouver et un accueil VIP charmant. N'oublions pas que je suis membre officiel du Toyoko Inn (voir chapitre 1 !).
Tout est parfait : en 3 minutes, j'ai une chambre nickel au 7e étage. Un yukata tout frais (distributeur à disposition dans l'entrée), un set pour dames. La chambre est l'exacte réplique de celle de Tokyo. Décidément, j'adore les business hôtels.
Tout cela est de bon augure, cette ville, je la sens déjà très bien...
